L'Atmosphère

L'air que nous respirons est en fait une association de plusieurs gaz.

Pour 100 litres d'air on a:

78 litres d' azote

21 litres d' oxygène

0,9 litres d' argon

ainsi que d'autres gaz, mais en quantité très faible, tel que l'hélium, l'ozone, l' hydrogène , le krypton , etc....

L'air qui nous environne et qui entoure la Terre constitue une partie de l'atmosphère appelée Troposphère ; cette couche à une épaisseur variant de 17 Km au dessus de l'équateur à 7-8 Km au-dessus des pôles.

Sur Terre nous supportons le poids de toute l'atmosphère, c'est ce que nous appelons la pression atmosphérique , plus on s'éloigne de la Terre et plus elle diminue. Si l'atmosphère venait à disparaître, instantanément le corps de tous les êtres vivants exploserait faute de pression atmosphérique.

Cette atmosphère qui nous permet de garder les pieds sur terre, nous protège également des rayons solaires, en effet une partie des rayons rebondissent sur la couche atmosphérique (30%) et repartent dans l'Univers, tandis que l'autre partie franchit l'atmosphère et permet de réchauffer la Terre. De plus, comme l'air est un très bon isolant, la nuit il limite la déperdition de chaleur.

couches air atmosphère

L'alternance jour - nuit est très importante, sans la nuit la température s'élèverait suffisamment pour transformer la Terre en une vaste marmite d'eau bouillante et sans le jour la température diminuerait jusqu'à la métamorphoser en un immense glaçon.


Fonctions de l'atmosphère

On peut distinguer 2 types de fonctions:

Les fonctions vitales:

Dans l'air il existe plusieurs gaz indispensables à la vie sur Terre parmi lesquels on trouve:

- l'oxygène, qui est indispensable aux êtres vivants pour la respiration; nous permet également la combustion, sans combustion impossible de se chauffer,de se déplacer en voiture, etc....

- l'azote, lui est consommé principalement par quelques plantes et entre dans la constitution des protéines de tous les tissus vivants.

- l'ozone stratosphérique, à environ 25 km du sol, filtre les ultraviolets B, extrêmement dangereux pour l'homme.

Les fonctions d'utilisation:

- l'oxygène sert à souder, fabriquer de l'acier, etc.....

- l'azote sert à la fabrication d'engrais (les nitrates) d'ammoniac, etc ..

- le krypton sert au fonctionnement des ampoules électriques

et cette liste n'est pas loin s'en faut, exhaustive.

Note: pour séparer les différents composants les uns des autres, le procédé le plus fréquent fait appel au refroidissement jusqu'à -193° (état liquide) puis lors du réchauffement chaque composant retrouvant son état gazeux à une température différente, il est aisé de les isoler.


Cycle de l'oxygène

Il est assuré grâce aux végétaux qui transforme l'énergie lumineuse du soleil (en absorbant du gaz carbonique et de l'eau) en oxygene.

atmosphère : cycle oxygène


Cycle de l'azote

Les végétaux absorbent les nitrates du sol; puis les excréments et cadavres des animaux qui mangent les végétaux, produisent après transformation dans le sol de l'azote qui se dissipe dans l'atmosphère et produit des nitrates.

amosphère : cycle azote


Les phénomènes météorologiques

C'est dans la troposphère que se situe toute l'action météorologique. C'est donc dans cette couche que se forment les nuages, le vent, les tempêtes, etc...

- Le vent n'est qu'un vaste courant d'air qui se forme grâce:

- aux différences de températures, l'air chaud plus léger s'élève au dessus de l'air froid, ce phénomène bien connu en été au bord de la mer est appelé vent thermique.

- à la rotation de la Terre (force de Coriolis) qui dévie les masses d'air vers la droite dans l'hémisphère nord et vers la gauche dans le sud.

- Les nuages, eux sont dus au phénomène d'évaporation de l'eau (30 gr d'eau maxi par M3 d'air à 20°) et aux différences de températures. Si la température baisse et que l'air est saturé en eau, la vapeur d'eau va se transformer en gouttelettes ou en cristaux de glace. Cette condensation donne naissance aux brouillards mais aussi aux nuages lorsque des mouvements ascendants de l'air (fort utilisé par les planeurs) s'y combinent.

- La pluie, elle se forme tout simplement à l'intérieur des nuages, les gouttelettes les plus grosses absorbent les plus petites et lorsqu'elles sont trop lourdes elles tombent.


Les pollutions

La couche d'air qui englobe notre planète à une composition stable (78 % d'azote et 21 % d'oxygène) mais dans le 1% restant elle renferme des constituants gazeux ou solides dont la proportion dans le temps et l'espace peut être très variable. Cette variation de chaque élément peut avoir 2 causes:

Les causes naturelles :

Les incendies de forêts et les éruptions volcaniques sont à l'origine de rejets soufrés et de poussières diverses dans l'atmosphère:

- en 1815 l'éruption du volcan indonésien le Tambora propulsa dans l'atmosphère une quantité importante de particules, provoquant un affaiblissement du rayonnement solaire visible des USA et de l'Europe, ce phénomène mis quelques années à disparaître.

- plus récemment l'éruption du Pinatubo en 1991 libéra 12 millions de tonnes de poussières volcaniques.

Les causes liées à l'activité humaine :

C'est principalement à partir de la révolution industrielle (fin du 18ème, début du 19ème pour l'Angleterre) que l'on a commencé à ressentir d'une manière significative l'action de l'homme sur l'atmosphère avec une pollution principalement industrielle. Cette action c'est très largement intensifiée et diversifiée depuis les dernières décennies avec principalement une augmentation importante des gaz dus à la combustion des combustibles fossiles (pétrole, charbon, etc...) par les centrales thermiques et l'automobile ou des combustibles végétaux (déforestation , bois de chauffe). La concentration de ces gaz est d'autant plus dangereuse qu'elle se situe dans les agglomérations urbaines où les rues encaissées empêchent l'air de circuler librement et donc de se renouveler.

pollution sur agglomération, effet de serre
Le plafond brumeux sur les grandes villes fait maintenant partie de notre quotidien. C'est la conséquence visible de l'ozone troposphérique.

Autre cause de pollution, les activités faisant appel au nucléaire. A la cinquantaine d'élément radioactif présent dans la nature il convient d'en rajouter 200, directement imputable aux activités militaire (essai ou utilisation d'armes atomiques) industrielle (fabrication d'énergie électrique, etc....) ou médicale, de l'homme.

D'autres industries sont également au premier plan concernant la pollution atmosphérique, parmi celles-ci on peut noter les industries du polystyrène et du froid.


Différents polluants

Les CFC

Ils sont présents dans les pulvérisateurs, le polystyrène, les climatisations. Les émissions de CFC doivent être totalement interrompues en 2010.

Les oxydes d'azote

Ils proviennent surtout des combustions émanant des centrales énergétiques et des véhicules (combustion des matériaux fossiles). Le monoxyde et le dioxyde d'azote sont particulièrement surveillés dans les zones à forte urbanisation où leur concentration dans l'air présente une tendance à la hausse compte tenu de l'augmentation forte du parc automobile. Le pot catalytique devrait cependant participer à une diminution de leur concentration.

Le dioxyde de soufre

Il provient de la combustion de combustibles fossiles contenant du soufre (fioul lourd, charbon, gas-oil...). Sa concentration a diminué de plus de 50 % au cours des 15 dernières années, principalement avec le développement de l'énergie nucléaire, de l'utilisation de combustibles moins chargés en soufre, de systèmes de dépollution des cheminées d'évacuation, ainsi que de la délocalisation industrielle dans les zones périurbaines, voire pour certaines industries dans des pays peu regardant sur l'environnement.

Les particules en suspensions

Elles peuvent être d'origine naturelle (volcans...) ou humaine (combustion par les véhicules, les industries ou le chauffage, incinération...).

Les composés organiques volatils

Les sources de composés volatils sont multiples. Il s'agit d'hydrocarbures (émis par évaporation des bacs de stockage pétroliers ou lors du remplissage des réservoirs automobiles), de composés organiques (provenant des procédés industriels des combustions) ou diffusés par l'agriculture et le milieu naturel de solvants (peintures, encres, nettoyages).

L'ozone troposphèrique

Il résulte de la transformation chimique de certains polluants (oxydes d'azote et composés organovolatils) dans l'atmosphère en présence de rayonnement ultraviolet solaire. Sa concentration dans l'air a augmenté depuis plusieurs années, notamment en zone urbaine et péri-urbaine. D'après A. Marenco chercheur au CNRS spécialiste de chimie atmosphérique "nous trouvons 5 fois plus d'ozone troposphèrique au dessus de nos têtes qu'il y a cent ans. C'est l'énorme consommation de combustibles fossiles qui est en cause. Au rythme actuel de pollution, les teneurs en ozone auront doublé dans 40 ans et dépasseront le seuil admissible. On ne pourra éviter d'en venir à des décisions de limitation au niveau planétaire".

Le gaz carbonique

Comme pour l'ozone troposhèrique, il est imputable à la combustion des matériaux fossiles.

Le plomb

Les propriétés antidétonantes du plomb, principalement utilisé dans le carburant automobile, ont conduit au rejet de quantités énormes dans l'air. L'utilisation de l'essence sans plomb a permis en quelques années de faire chuter la concentration de plomb en dessous des normes (en moyenne 5 fois inférieur aux normes actuelles). Le plomb peut néanmoins être émis par des procédés de fabrication industrielle.

La radioactivité

La pollution radioactive de l'atmosphère vient des essais nucléaires à l'air libre (interdit depuis 1963, certains pays tel que la France ont néanmoins continué les essais en atmosphère bien après cette date) dont le plus puissant développait une puissance 3000 fois supérieure à Hiroshima. Il faut savoir que seul 30% des résidus radioactifs retombent dans le périmètre de l'explosion (pourtant vaste) les 70% restants sont ramenés au sol lors de précipitations (pluie, neige....) qui peuvent se trouver à plusieurs centaines voire milliers de kilomètres.

Concernant la filière énergétique, les risques sont théoriquement nul, hors chacun sait que le risque zéro n'existe pas, le dernier accident en date (Tchernobyl 1986) étant là pour nous le rappeler. De plus que penser du stockage de matières radioactives, dont la durée de vie est supérieure à l'emballage censé préserver l'environnement extérieur !


La pollution, quelles conséquences ?

La liste complète des conséquences sur notre milieu comme sur nous même n'est pas réalisable tant à cause de son importance que des trop nombreuses inconnues liées à l'utilisation de certains produits.

On peut toutefois citer:

- les combustibles fossiles en brûlant dégagent des émissions d'oxydes de soufre et d'azote; lorsque ces molécules se combinent avec l'eau atmosphérique elles forment des acides sulfuriques, nitriques, lesquels sont à l'origine des pluies acides contaminant les lacs, les rivières, les nappes phréatiques, mais également les végétaux, la faune, les constructions, etc ....Ce type de pollution ne se cantonne pas localement, mais au contraire ignore les frontières à cause des nuages qui la véhiculent. Les pluies acides ont entre autre touché plus de 55% des forêts allemandes et détruit la faune et la flore dans nombre de lacs suédois.

visualisation pollution atmosphère sur monument

- Les CFC qui sont la principale cause de diminution de la couche d'ozone stratosphérique (depuis 1979 elle a diminué des 2 / 3 de son épaisseur).

- l'ozone troposhèrique, non seulement tous les scientifiques sont unanimes concernant le danger mais en plus ce n'est pas de raréfaction mais d'expansion dont il est question (environ 2% par an dans l'hémisphère nord). Il contribue à l'effet de serre et cause des problèmes de santé chez l'homme (muqueuse, respiration, vues.....) mais aussi sur la végétation, en la rendant plus vulnérable face à diverses pollutions, en diminuant la photosynthèse.Autre "qualité", il participe à l'effet de serre en se montrant même 2000 fois plus efficace que le gaz carbonique .On peut citer pour étayer ce triste bilan, des centaines d'hospitalisations supplémentaires lors de pics de pollution dans des villes telles qu'Athènes, Mexico, Los Angeles..... Il ne semble pas exister de seuil d'exposition à l'ozone en dessous duquel il n'y aurait pas d'effet sur la fonction respiratoire, d'où l'intérêt d'une politique de prévention de fond sur le long terme.

- la croissance du taux de gaz carbonique est (comme pour l'ozone troposhèrique) imputable à la combustion des matériaux fossiles. Ce taux en fait le gaz à effet de serre le plus abondant après la vapeur d'eau. Grâce à cette place il est au centre du problème de réchauffement de l'atmosphère.

- la radioactivité provoque différents cancers ainsi que des mutations génétiques.

- Le dioxyde de soufre est un gaz irritant et peut, selon les concentrations des différents polluants, déclencher un spasme bronchique chez les asthmatiques, augmenter la fréquence et l'intensité des symptômes respiratoires aigus chez l'adulte (toux, gène respiratoire) ou encore altérer la fonction respiratoire chez l'enfant.

- Les particules en suspensions les plus grosses sont retenues par les voies aériennes supérieures, alors que les plus fines peuvent pénétrer profondément dans les voies respiratoires inférieures, contribuant à une irritation bronchique. Certaines particules ont par ailleurs des propriétés nocives pour le foetus, et cancérogènes.

- Le dioxyde d'azote peut pénétrer dans les plus fines ramifications des voies respiratoires et entraîner une altération de la fonction respiratoire.

- Les composés organiques volatils peuvent avoir des effets très divers selon les polluants, cela peut aller de la simple gêne olfactive jusqu'à des effets cancérogènes (benzène). Ils participent également au processus de formation de l'ozone troposhèrique.


L'air et les normes

L'Union Européenne a fixé depuis de nombreuses années des seuils réglementaires de concentration de l'air ambiant pour plusieurs polluants.

Le dioxyde de soufre et les particules en suspension ont été réglementés en 1980. La valeur à ne pas dépasser 7 jours par an (en moyenne sur 24 heures) est de 250 microgrammes par m3 pour le dioxyde de soufre si le niveau de particules en suspension est supérieur à 150 (microgrammes par m3). Si par contre ce niveau est inférieur à 150, le taux de dioxyde de souffre est porté à 350. Ces valeurs ne doivent pas être dépassées plus de 3 jours consécutifs.

Le dioxyde d'azote (réglementation de 1985) a une valeur limite horaire de 200 microgrammes par m3 d'air à ne pas dépasser 7 jours par an.

L'ozone dont la directive (bien que récente 1992) est en cours de modification, est actuellement réglementé suivant 3 seuils :

- Seuil de protection de la santé : 110 microgrammes sur 8h

- Seuil d'information de la population : 180 mg sur 1h

- Seuil d'alerte de la population : 360 mg sur 1h

Il est à noter que contrairement aux autres normes, celle sur l'ozone n'impose pas pour l'instant de valeurs limites.

Le plomb dont la réglementation date de 1982, a une teneur limite fixée à 2 microgrammes par m3 en moyenne annuelle.

Pour la région de l'Ile de France un arrêté interpréfectoral d'Avril 1994 a défini une procédure d'alerte et d'information du public en cas d'épisode de pollution atmosphérique.

Cet arrêté est défini de la manière suivante:

- 3 seuils de gravité croissante

- 3 polluants concernés: dioxyde d'azote, ozone et dioxyde de soufre

Normes retenues pour le déclenchement des différents seuils sont les suivantes (en microgrammes par m3) :

dioxyde de soufre
dioxyde d'azote
ozone
1er seuil: Information des services administratifs et techniques
200
200
130
2ème seuil: Information de la population par voie médiatique
350
300
180
3ème seuil: Alerte de la population et recommandations possibles des autorités pour tenter de limiter la pollution
600
400
360
1994
1995
Niveau 1
31
33
Niveau 2
6
6
Niveau 3
0
2

Nombre de déclenchements des 3 niveaux de la procédure en 1994 et 1995 (exprimés en jours)


Interprétation des indices de pollution

Les médias pour informer sur le taux de pollution utilisent les indices afin d'éviter l'usage de concentration usuelle (en microgrammes par m3) et la comparaison technique avec les normes (lesquelles fonctionnent comme on le voit au chapitre précédent, avec des durées d'expositions modulables).

L'indice d'air est composé de 10 catégories, plus l'indice est élevé plus la qualité de l'air est mauvaise.

indice
commentaire
répartition des indices pour la période de 1992 à 1995
1
excellent
0%
2
très bon
89 %
3
bon
37,4 %
4
assez bon
31 %
5
moyen
12 %
6
médiocre
5,1 %
7
très médiocre
3,6 %
8
mauvais
1,8 %
9
très mauvais
0,1 %
10
exécrable
0 %

A la lecture de ce tableau on remarque que pour la période de 1992 à 1995, il y a pratiquement 1 jour sur 4, qui avait une qualité moyenne voire inférieure.


Que faire au quotidien

Individuellement peu de choses, mais collectivement beaucoup; aussi il est très important d'informer et de débattre de ces problèmes afin de convaincre chacun de prendre part à la protection de cet Air sans lequel nous ne serions rien.

Dans ce but on peut:

- privilégier les transports en commun à la voiture.

- utiliser toutes les places d'une voiture (covoiturage) .non seulement c'est plus sympa mais en plus cela diminue le nombre de véhicules en circulation ainsi que les frais par le partage des coûts de carburant et de stationnement.

- équiper son véhicule au gaz (GPL). C'est le carburant le moins nocif et en plus le moins cher.

- couper le moteur lors d'arrêts prolongés.

- éviter le sur-emballage (généralement en plastique)

- ne pas consommer pour consommer; chaque produit, quelque qu'il soit, fait appel à de l'énergie pour sa fabrication et sa destruction ou recyclage.

- éviter les efforts physiques lors des pics de pollution (si vous souhaitez ménager votre organisme).


Quelques chiffres

La Terre est âgée d'environ 4,6 milliards d'années, ramenons cette durée (pour simplifier) à 46 ans. Sur cette échelle de 46 années la présence de l'homme se résume à 4 heures et le temps écoulé depuis le début de la révolution industrielle à 1 seule petite minute.

A chaque respiration nous absorbons 1/2 litre d'air, soit environ 14000 litres par jour ou à peu près 18 Kg ( sachant qu'un litre équivaut à 1,29 gr).

Volume d'air inhalé (en litre par minute) en phase de:

- repos: 6

- marche: 15

- promenade à bicyclette: 15

- marche rapide: 30

- montée d'escalier: 30 à 40

- vélo intensif ou en côte: 60 à 100

- course d'endurance: 60 à 100


Temps nécessaire à l'effacement de certaines traces de pollution:

- éruption volcanique: quelques années

- gaz carbonique: environ 50 ans

- CFC (gaz propulseur...): quelques siècles

- radioactivité: de quelques heures (argon 41) à plusieurs milliards d'années (uranium 238).


Conclusion

Jusque dans les années 1970 la pollution atmosphérique était considérée comme un problème local, certaines zones urbaines industrialisées étaient sujettes à des manifestations de pollution (le fameux smog de Londres en 1952) . Une directive européenne de 1972, proposa alors l'usage de hautes cheminées comme moyen de lutte contre la pollution. Avec le phénomène des forêts atteintes par les pluies acides, on a parlé de pollutions transfrontalières. Puis avec l'appauvrissement de la couche d'ozone et l'effet de serre, la pollution atmosphérique a enfin été considérée à l'échelon mondial. Les enjeux sont aujourd'hui planétaire. Ces pollutions globales mettent en cause les modes de développement.

A l'heure où les pays industrialisés semblent prendre conscience de la gravité du problème, il serait souhaitable qu'ils accompagnent les pays en voie de développement, afin que ceux-ci ne fassent pas les mêmes erreurs (telle la Chine actuellement).