Je
précise que cette page a été créé en
2002
et que j'essaie de ne pas la modifier pour en garder son originalité.
Pourquoi
un tel projet ?
Parce
que les voyages forment la jeunesse. Parce que c'est maintenant ou jamais,
je suis encore célibataire et en pleine santé. Mais certainement
aussi à cause d'un manque dans cette vie "civilisée".
Un manque d'intérêt,
d'utilité de la vie.
Des questions
quasi permanentes :
Pourquoi suis-je ici
? Que fais-je ? Où vais-je ? Où va l'homme ? Qu'est-ce
que c'est que ce monde !
Et des réponses
assez catastrophiques en réalisant que l'homme - en plus de son
grand égoïsme vis-à-vis des siens - est en train
d'abîmer gravement, et à vitesse exponentielle, celle à
qui il doit la vie : La planète Terre (greenpeace.fr).
Et je suis là
à faire partie de cette société égoïste,
esclave de l'argent et de la consommation futile qui engrange, en plus
d'une pollution gigantesque, un gâchis des ressources planétaires
immense et insensé !
Consommation futile =
gâchis = pollution inutile = destruction de la nature inutile
= épuisement accéléré des ressources planétaire
= augmentation des problèmes vitaux pour les générations
futures = fin anticipée de l'existence sur terre de l'homme =
disparition de l'écosystème paradisiaque de la Terre et
de la vie ? (et je ne parle pas des guerres que nous préparent
les US : empire en guerre)
Un rêve :
En
fait, je crois que l'objectif de chaque
homme devrait être l'amélioration de la condition humaine,
et faire de cette terre un paradis. Nous
avons déjà, si l'on ouvre bien les yeux (et en oubliant
le système "prédateur" de la nature), ce que
j'appellerais "le paradis naturel"
(la Nature !) ; il ne reste qu'à l'homme
de protéger ce paradis naturel, et de former le "paradis
humain".
La science,
et les progrès technologiques ?
Pour
moi, la science, plus que tout autre chose, se balade sans cesse entre
le bien et le mal. D'où sa grande importance. Elle permet d'éviter
beaucoup de souffrance (maladies, famines, etc.), mais elle est aussi
extrêmement destructrice et dangereuse.
Ne
risque t-elle pas de trop compliquer notre
monde, et de le rendre incontrôlable, par exemple avec
les manipulations génétiques (Mortel,
le virus de la grippe ?, OGM,
terresacre.org),
ou le clonage ?
Ne
risque-t-elle pas aussi d'être, de part sa puissance
toujours croissante, la responsable de la fin du monde ?
On l'a déjà vu avec la "formidable" invention
de la bombe atomique... Une menace qui pèse toujours sur le monde.
Einstein ne disait-il pas : " La puissance
déchaînée de l'atome a tout changé, sauf
notre façon de penser, et nous glissons ainsi vers une catastrophe
sans précédent : une nouvelle façon de penser est
essentielle si l'humanité doit survivre."
(Le
point de vue d'Hubert Reeves sur le nucléaire ou voir "20
questions pour sortirdunucleaire")
Et
si on pense au passé, ou aux endroits encore un peu épargnés
par l'envahissement des progrès technologiques,
la science est-elle vraiment un grand facteur
de bonheur ?
Quant
à l'exploration et l'installation de l'homme sur d'autres planètes,
j'ai cru aussi comme beaucoup que c'était capital pour l'avenir
de l'homme, au cas où il détruirait sa planète...
Mais... Pourrait-on mieux
vivre ailleurs, surtout sans la richesse écologique de la Terre,
si l'on n'est pas capable de bien vivre sur Terre ?
Et quel intérêt y-aurait-il à coloniser une autre
planète ? N'y
a-t-il pas assez à faire sur Terre ? Les hommes pourraient-ils
se passer de ce formidable écosystème ?
Pensons à
l'avenir...
Et
si la terre doit devenir un paradis (rappel :
ce pourquoi chaque homme devrait vivre et se battre), autant
que ce paradis dure un maximum de temps pour en faire profiter un maximum
de terriens ! L'avenir est parfois plus important que le célébre
"profites du jour présent". Chassons donc cet égoïsme
qui nous ronge, pour construire ce paradis ! C'est pas si compliqué,
il suffit d'y penser dans chacunes de nos actions... Penser collectivité,
intérêt général, plutôt que moi et
mon bonheur.
Pour
ma part, même si je ne suis pas assez fort pour changer les choses,
je ne serai pas complice comme un militaire qui
participe à une guerre qu'il refuse ! Désertons
!
PARTIR,
voir si j'ai une place où rendre ma vie vraiment utile...
("Vivre, c'est être utile aux autres."
Sénèque).
Et
même si, durant ce tour du monde, je ne trouve rien qui puisse
vraiment sauver ce monde, j'aurai peut-être éveillé
quelques consciences et il me restera toujours des souvenirs d'une richesse
inestimable ; je serai bien plus riche qu'un milliardaire !
La
terre tourne de plus en plus mal (pollution, destruction de la nature,
morale, fric, etc.), l'homme avance de plus en plus vite, et nous allons
droit au mur. Il est plus que tant d'ouvrir les yeux, de se réveiller,
et d'agir !
MattMonc. (juillet 2001)
"Le
premier anthropophage à avoir émis l'idée qu'il fallait
cesser de manger de la chair humaine n'était qu'un utopiste dépourvu
du sens des réalités." (Serge Livrozet)
"La
première condition pour qu'un rêve se réalise est
de savoir rêver. La seconde est d'être persévérant."
"Le
rêveur devient homme d'action lorsque par sa volonté et son
courage il est capable de réaliser ses rêves les plus audacieux."
Antoine de Saint-Exupéry - Terre
des Hommes, 1939.
"Si tu vis ton rêve, ceux que tu veux
rencontrer te trouveront."
Alexandre Jardin.
Aller
plus loin ...
Le site d'ATTAC :
cliquez (Association
pour une Taxation des Transactions
financières pour l'Aide aux Citoyens.)
Extrait :
"Attac
rappelle que le bien-être de l'humanité ne
peut être fondé sur une économie où la recherche
du profit implique simultanément la dégradation sociale
et la dégradation écologique. Alors que les mécanismes
du marché font la preuve tous les jours qu'ils sont davantage
capables d'engendrer crises, pauvreté et inégalités
qu'équilibre et solidarité, il ne saurait être question
de confier, à travers eux, la responsabilité de garantir
la vie des générations futures à quelques firmes
multinationales."

Jeunes écolos alternatifs solidaires.
Le site
des gauchers : Beaucoup
de réflexions, beau site, à
http://etre-humain.net
Extraits :
"Globalement, pour conclure
ce paragraphe : l'Objectivité conduit
à se poser les bonnes questions, à rester maître
de soi, à ne pas se laisser emprisonner dans des influences qu'on
n'a pas choisies et, inversement, à ne pas être manipulateur
afin d'éviter d'enchaîner les autres ! Je pense que je
vais écrire une partie sur l'Ego même si je ne l'ai pas
prévu initialement, parc'qu'il me sera vite inévitable
de faire un "speech" sur l'art et la manière de passer
de l'Ego à l'Être ! ((c: L'Objectivité est un des
outils pour y parvenir...
Imagine un monde où la franchise
est plus forte que le mal qu'on peut faire. Un monde où chaque
vexation engendre une amélioration plutôt qu'une rancoeur.
Un monde où chaque vérité blessante déclare
une amitié franche plutôt qu'une revanche à prendre.
Un monde où chaque action juste, légitime ou raisonnable
mais douloureuse pousse à la compréhension, au respect
et à un amour apaisant plutôt qu'à une tentative
d'oubli de la souffrance qui, en fait, n'oubliera que l'Humanité
qui l'a engendré.
Il y a une phrase que je répète
( dans une autre forme ) souvent à des individus trop manifestement
esclaves de leur Ego : « Je te souhaite d'être Heureux,
non pas par altruisme mais par conscience que ton Bonheur augmenterait
celui de la collectivité. » On rejoint intimement une idée
qui s'est montrée timidement sur la page "Action".
On ne peut pas être heureux au milieu de gens malheureux. C'est
dans notre intérêt individuel d'aider les gens autour de
nous à être heureux. Les gens bien dans leur peau ont autre
chose à faire que faire chier le monde, pour être très
clair ! (c; "

Il n'y
a que l'action :
un autre point de vue, extrait de Moravagine, de Blaise Cendrars
(cliquez).

Extraits de
"Terre des Hommes" d'Antoine de St Exupery :
"Vieux bureaucrate, mon camarade
ici présent, nul jamais ne t'a fait évader et tu n'en
es point responsable. Tu as construit ta paix à force d'aveugler
de ciment, comme le font les termites, toutes les échappées
vers la lumière. Tu t'es roulé en boule dans ta sécurité
bourgeoise, tes routines, les rites étouffants de ta vie provinciale,
tu as élevé cet humble rempart contre les vents et les
marées et les étoiles. Tu ne veux point t'inquiéter
des grands problèmes, tu as eu bien assez de mal à oublier
ta condition d'homme. Tu n'es point l'habitant d'une planète
errante, tu ne te poses point de questions sans réponse : -tu
es un petit bourgeois de Toulouse. Nul ne t'a saisi par les épaules
quand il en était temps encore. Maintenant, la glaise dont tu
es formé a séché, et s'est durcie, et nul en toi
ne saurait désormais réveiller le musicien endormi ou
le poète, ou l'astronome qui peut-être t'habitait d'abord."
"En travaillant pour les seuls biens
matériels, nous bâtissons nous-mêmes notre prison.
Nous nous enfermons solitaires, avec notre monnaie de cendre qui ne
procure rien qui vaille de vivre. Si je cherche dans mes souvenirs ceux
qui m'ont laissé un goût durable, si je fais le bilan des
heures qui ont compté, à coup sûr je retrouve celle
que nulle fortune ne m'eût procurées. On n'achète
pas l'amitié d'un Mermoz, d'un compagnon que les épreuves
vécues ensemble ont lié à nous pour toujours. Cette
nuit de vol et ses cent mille étoiles, cette sérénité,
cette souveraineté de quelques heures, l'argent ne les achète
pas."
"Etre homme, c'est précisément
être responsable. C'est connaître la honte en face d'une
misère qui ne semblait pas dépendre de soi. C'est être
fier d'une victoire que les camarades ont remporté. C'est sentir,
en posant sa pierre, que l'on contribue à bâtir le monde."
"Je ne comprends plus ces populations
des trains de banlieue, ces hommes qui se croient des hommes, et qui
cependant sont réduits, par une pression qu'ils ne sentent pas,
comme les fourmis, à l'usage qui en est fait. De quoi remplissent-ils,
quand ils sont libres, leurs absurdes petits dimanches ?
Une fois, en Russie, j'ai entendu jouer du Mozart dans une usine. Je
l'ai écrit. J'ai reçu deux cents lettres d'injures. Je
n'en veux pas à ceux qui préfèrent le beuglant.
Ils ne connaisnt point d'autre chant. J'en veux au tenancier du beuglant.
Je n'aime pas que l'on abîme les hommes."
"On a cru que, pour nous grandir,
il suffisait de nous vêtir, de nous nourrir, de répondre
à
tous nos besoins. Et l'on a peu à peu fondé en nous le
petit bourgeois de Courteline, le polititicien de village, le technicien
fermé à toute vie intérieure. "On nous instruit,
me répondrez vous, on nous éclaire, on nous enrichit mieux
qu'autrefois des conquêtes de notre raison." Mais il se fait
une piètre idée de la culture de l'esprit, celui qui croit
qu'elle repose sur la connaissance de formules, sur la mémoire
de résultats acquis. Le médiocre sorti le dernier de Polytechnique
en sait plus long sur la nature et sur ses lois que Descartes, Pascal
et Newton. Il demeure cependant incapable d'une seule des démarches
de l'esprit dont furent capables Descartes, Pascal et Newton. Ceux-là
on les a d'abord cultivés. Pascal, avant tout, c'est un style.
Newton, avant tout, c'est un homme. Il s'est fait miroir de l'univers.
La pomme mûre qui tombe dans un pré, les étoiles
des nuits de juillet, il les a entendues qui parlaient le même
langage. La science, pour lui, c'était la vie.
Et voici que nous découvrons avec surprise qu'il est des conditions
mystérieuses qui nous fertilisent. Liés aux autres par
un but commun, et qui se situe en dehors de nous, alors seulement nous
respirons. Nous, les fils de l'âge du confort, nous ressentons
un inexplicable bien-être à partager nos derniers vivres
dans le désert. A tous ceux d'entre nous qui ont connu la grande
joie des dépannages sahariens, tout autre plaisir a paru futile.
Dès lors, ne vous étonnez pas. Celui qui ne soupçonnait
point l'inconnu endormi en lui, mais l'a senti se réveiller,
une fois, dans une cave d'anarchiste, à Barcelone, à cause
du sacrifice de la vie, de l'entraide, d'une image rigide de la justice,
celui-là ne connaîtra plus qu'une vérité
: la vérité des anarchistes. Et celui qui aura une fois
monté la garde pour protéger un peuple de petites nonnes
agenouillées, épouvantées, dans les monastères
d'Espagne, celui-là mourra pour l'église d'Espagne.
Nous voulons être délivrés. Celui qui donne un coup
de pioche veut connaître un sens à son coup de pioche.
Et le coup de pioche du bagnard n'est point le même que le coup
de pioche du prospecteur qui grandit celui qui le donne. Le bagne ne
réside point là où des coups de pioche sont donnés.
Il n'est point d'horreur matérielle. Le bagne réside la
où des coups de pioche sont donnés, qui n'ont point de
sens, qui ne relient pas celui qui les donne à la communauté
des hommes." ("Un sens à la vie" Antoine
de Saint-Exupéry.)
"Il est deux cents millions d'hommes,
en Europe, qui n'ont point de sens et voudraient naître. L'industrie
les a arrachés au langage des lignées paysannes et les
a enfermés dans ces ghettos énormes qui ressemblent à
des gares de triage encombrées de rames de wagons noirs. Du fond
des cités ouvrières, ils voudraient être réveillés.
Il en est d'autres, pris dans l'engrenage de tous les métiers,
auxquels sont interdites les joies du pionnier, les joies religieuses,
les joies du savant. On a cru que pour les grandir il suffirait de les
vêtir, de les nourrir, de répondre à tous leurs
besoins. Et l'on a peu à peu fondé en eux le petit bourgeois
de Courteline, le politicien de village, le technicien fermé
à la vie intérieure. Si on les instruit bien, on ne les
cultive plus. Il se forme une piètre opinion sur la culture celui
qui croit qu'elle repose sur la mémoire de formules. Un mauvais
élève du cours de Spéciales en sait plus long sur
la nature et sur ses lois que Descartes et Pascal. Est-il capable des
mêmes démarches de l'esprit ? "
"Je me disais : ces gens ne souffrent
guère de leur sort. Et ce n'est point la charité ici qui
me tourmente. Il ne s'agit point de s'attendrir sur une plaie éternellement
rouverte. Ceux qui la portent ne la sentent pas. C'est quelque chose
comme l'espèce, humaine et non l'individu qui est blessé
ici, qui est lésé. Je ne crois guère à la
pitié. Ce qui me tourmente, c'est le point de vue du jardinier.
Ce qui me tourmente, ce n'est point cette misère, dans laquelle,
après tout, on s'installe aussi bien que dans la paresse. Des
générations, d'Orientaux vivent dans la crasse et s'y
plaisent. Ce qui me tourmente, les soupes populaires ne le guérissent
point. Ce qui me tourmente, ce ne sont ni ces creux, ni ces bosses,
ni cette laideur. C'est un peu, dans chacun de ces hommes, Mozart
assassiné."

Extrait de "Tous
les hommes sont frères " de Gandhi :
"Le régime économique
qui va à l'encontre du progrès moral d'un individu ou
d'une nation, ne peut être qu'immoral et, par conséquent,
peccamineux. Il en va ainsi de tout système économique
qui permet de se jeter sur un autre pays pour en faire sa proie."
(cf le capitalisme)
"Le but à atteindre est de promouvoir le bonheur de l'homme,
tout en le faisant parvenir à une complète maturité,
mentale et morale. (J'emploie ici l'adjectif "moral" comme
synonyme de spirituel.) Pour parvenir à cette fin, il faut qu'il
y ait décentralisation. Car la centralisation est un système
incompatible avec une structure sociale non-violente.
Je voudrais catégoriquement faire état de ma conviction
que la manie de tout vouloir fabriquer en série est cause de
la crise mondiale que nous traversons. Supposons un instant que la machine
puisse subvenir à tous les besoins de l'humanité. La production
se trouverait alors concentrée en certains points du globe ;
tant et si bien qu'il faudrait mettre sur pied tout un circuit compliqué
de distrubution destiné aux besoins de la consommation. Au contraire,
si chaque région produit ce dont elle a besoin, le problème
de la distribution se trouve automatiquement réglé. Dans
ce cas, il devient plus difficile de frauder et impossible de spéculer."
(...et l'on continu à aller dans le sens opposé...)
Gandhi (1869-1948).

"Là-bas si j'y suis"
Daniel Mermet.
A propos de l'indonésie...
Mai 98 à Jakarta, La crise monétaire...
" [...] Dictature et capitalisme ont toujours fait bon ménage.
Soutenu par la plupart des États, encensé par toute la
presse libérale jusqu'à ces derniers mois, toute critique
était broutille ou aigreur " droit-de-l'hommiste "
des donneurs de leçon, face à ce véritable lendemain
chantant du libéralisme. En fait, voilà la preuve par
la tragédie que l'augmentation de la croissance
ne signifie nullement que la souffrance des hommes diminue, que la pauvreté
recule, que les conditions de vie s'améliorent, que les droits
humains et la démocratie progressent. Ces prodigieux enrichissements
sont confisqués par quelques-uns qui parviennent à faire
croire que tout cela est naturel, que rien n'y peut changer, que les
faillites tragiques de tout autre système récemment dans
ce siècle discréditent à jamais toute contestation,
toute réflexion, toute autre utopie.
Utopie. Tandis que les papys de 68 se repassent leur vieux film, les
étudiants se battent à Jakarta et tâchent de faire
la liaison avec les ouvriers des usines. Mai 68, cette année,
se passe à Jakarta.
On finit par oser poser une question toute simple. Pourquoi refuser
toute redistribution ? Pourquoi une exploitation aussi destructrice
au niveau des ressources et au niveau de la main-d' oeuvre ?
Les ouvrières des ateliers fournissant Nike gagnent moins d'un
dollar par jour. 4,50 francs (0,68euro) et un verre de lait. On demande
au personnel d'accepter les réductions de salaire pour limiter
les licenciements. En 1994, sous la pression de l'opinion, le gouvernement
avait fixé à deux dollars par jour le salaire minimum
dans ces entreprises. L'entreprise fournissant Nike n'a pas appliqué
cette mesure. Une grande confédération de syndicats américains,
après une étude, a fourni un rapport sur ce refus d'augmentation.
Nike consacre chaque année un budget de 1 milliard de dollars
à la communication. L'augmentation aurait coûté
160 millions de dollars. Alors pourquoi ce refus ? Parce qu'il
faut maintenir la compétitivité. C'est-à-dire
maintenir la main-d' oeuvre dans un état de pauvreté et
de sujétion qui la rende docile, flexible, soumise. L'idéologie,
l'utopie libérale est tout entière dans cette politique-là.
C'est aussi clair et énorme que ça. Les choses nous apparaissent
chez nous beaucoup moins crues, mieux enveloppées. Mais le fond
idéologique est le même.
Derrière nos écrans, entre la pub et la météo,
les sacspoubelle noirs de la morgue de Jakarta nous demandent ce qui
nous oblige à vivre dans le monde où nous vivons..."
A propos de la Tchétchènie...
" Cette guerre comptera parmi les plus cyniques du siècle,
sur les ordres d'un Tsar Ubu alcoolique, manoeuvré par les factions
rivales de son entourage. Entourage entièrement occupé
à dilapider les ressources du pays et à détourner
les aides colossales consenties par le Fond monétaire international,
sans que celui-ci ne trouve rien à redire. Le FMI aura financé
cette guerre. Il n'y a plus d'État en Russie. Il n'y a plus de
Russie en Russie. Faire la guerre est un joker classique en politique.
Militaires et marchands d'armes sont contents. On renforce la cohésion
nationale, on fait taire l'opposition, mécontentement et revendications
sont discrédités. Le recours à un pouvoir fort
est légitimé par l'urgence. Toutes les échéances
sont repoussées. Tout devient secondaire et tout devient primaire."
Ne pas rater "Là-Bas
si j'y suis" Daniel Mermet, tous les jours, 17h à France-Inter...
Une vision diffèrente du monde.

Science sans conscience
: petit
texte de Régis Fugier (cliquez).
Tout
s'acquiert par le travail :
extrait
de "La Tour d'Ivoire" - Ed. Baume de Vie (cliquez).
Un
monde idéal : un
petit texte avec beaucoup de références bibliques (cliquez).
Etre et
avoir : cliquez
"Alors
nous posons la question : l'homme détient-il la vérité
au vu de ses oeuvres complexes et de la confusion de son esprit qui
fragmente le vivant et en inverse les valeurs ? Après son passage,
la vie s'est-t'elle enrichie ou bien s'est-elle appauvrie ? Laisse-t'il
à ses enfants une terre et une société plus agréables
à vivre, les problèmes existentiels ont-ils diminué
ou augmenté ? Sait-il au moins ce que veut dire réellement
exister ? Connaît-il les vraies richesses, celles qui de tous
temps sont garantes de qualité de vie, tant matérielle
que spirituelle, ce qui n'entrave pas, bien au contraire, sa durée
?"
Un
petit cours d'économie politique : petit
texte marrant (cliquez)

Coluche
: "Je suis con" : Coluche_mes
adieux au music-hall_06.mp3 (1,8Mo)
Une petite histoire de l'Abbé Pierre :
mais
pourquoi faire.mp3 (311Ko)

La
totale (62Ko) Crise
de l'énergie ? (21Ko)
Et pourquoi pas comme ça ?
La
décroissance : couv1
- couv2.

Infos
sur l'atmosphère : cliquez
ici
(Je tiens à préciser
que je ne suis bien sûr pas d'accord avec toutes les idées
données dans les liens.)

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